UN REVE QUASI BRISE

Fort de trois succès consécutif et d’une troisième place retrouvée, Le Mans se déplaçait à Vannes avec de sérieuses ambitions. Ambitions certes mais les actes ont cruellement manqué aux Sang et Or. Menant 2-0 à la mi-temps, les sarthois se sont inclinés sur le fil 4-3 et ont surement dit adieu à leur rêve de Ligue 1. Le mental a, une nouvelle fois, failli …

Pour ce déplacement important, le Virage Sud avait prévu grand, aidé par le club. Au départ des cars devaient partir mais faute d’avoir trouver un transporteur, il s’est rabattu sur des mini-cars. 11 sont donc parti du stade Bollée direction la Bretagne avec des espoirs plein la tête.

Le match était important, les joueurs d'Arnaud Cormier le savaient et ils commencèrent le match de la meilleure des façons. En pressant haut, ils gênaient leurs adversaires. Bien inspiré, Jeff Louis récupérait un ballon au poteau de corner et servait Helstad, seul au second poteau (10’). Une ouverture du score rapide. L’attaquant manceau récidivait plus tard. Il crochetait le portier adverse et poussait le ballon au fond des filets (21’). Le plus dur était fait.

Une fin de match folle

Les Sang et Or reculait dès lors. Un scénario qui se répétait en seconde période. Et a vouloir trop attendre leur adversaire, les hommes d’Arnaud Cormier se faisaient cueillir. Quintin (59’) puis Duplus (75’) permettait à Vannes de revenir sur les sarthois. Dès lors, le match devenait fou. Poté, tout juste rentré en jeu, redonnait l’avantage aux siens (85’) mais dans la minute suivante, un coupable relâchement permettait a Jarsalé (86’) d’égaliser. Dans les arrêts de jeu, Poté manquait l’immanquable et sur la contre attaque, Reset donnait la victoire à Vannes. Une victoire pour l’honneur …

La défaite de trop pour des sarthois qui ont surement laissé passer leur dernière chance. Au sortir de ce match, des tas de questions se posent. Comment peut-on perdre un match en ayant mené 2-0 chez le 18 ème ??? Pourquoi remplacer les deux meilleurs joueurs du match ??? Pour ce groupe jeune, le mental est déficient. Les joueurs « cadres » sont à bout de souffle … Les choix tactiques et stratégiques du coach peuvent être remis en cause car à trop vouloir assurer, on se fait punir.

Il reste cependant un mince espoir de prendre l’ascenseur pour l’étage supérieur. Vendredi prochain, ce sera la réception de Nantes, aux joueurs de nous montrer que l’on avait tord de s’inquiéter. Il faudra pourtant un véritable miracle …