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Laval 2-1 Le Mans :

Laval ouvre la route du National

Laval ouvre la route du National

Pour son dernier match de l’année, Le Mans FC jouait un nouveau derby à Laval, quatre jours après la réception d’Angers. Les joueurs d’Arnaud Cormier espéraient ramener une victoire afin de terminer l’année en beauté. Il en fût tout autre. Laval s’imposa 2-1 et plongea un peu plus le club sarthois vers l’étage inférieur.

La trêve hivernale va faire le plus grand bien. Au club, aux joueurs fragilisés, au moral des supporters. Ces derniers qui sont toujours derrière leur équipe étaient en nombre à Le Basser. Malgré les résultats décevants, pas de victoire en championnat depuis le mois d’Octobre, ils étaient plus de 250 a avoir fait le plus court déplacement de l’année. Le Virage Sud donnait de la voix comme à son habitude. Les joueurs, eux, avaient des moments d’absence, comme d’habitude … 

Un trou d’air de 10 mn

Après une première période où les manceaux auraient pu mener au score sur des actions où la finition faisait défaut, Ouali, Thomas (39’) et Cissé (42’) butait sur la défense lavalloise, la seconde période basculait d’entrée sur un fait de jeu. Cissé était expulsé suite à un deuxième carton jaune. L’arbitre appliquait à la lettre le règlement. Sévère pour le buteur sarthois. Les Sang et Or étaient KO et mirent une dizaine de minutes à se relever. A leur réveil, le score avait changé. Viale et Gimbert profitaient des errements défensifs manceaux pour donner deux buts d’avance à Laval. Au pied du mur, ils réagissaient grâce à l’indispensable Idir Ouali. L’attaquant manceau expédiait d’une frappe enroulée le ballon dans la lucarne de Balijon. Insuffisant … Laval avait, comme bon nombre d’adversaires des Sang et Or, profité des cadeaux (avant Noël) des jeunes manceaux.

La trêve arrive au bon moment pour les sarthois. Il va permettre de recharger les batteries et remonter le moral de jeunes qui sont au plus bas. En manque de résultat et au pied du mur, l’avenir d’Arnaud Cormier semble joué. Son discours ne passe plus auprès de ses joueurs. Fautif pour certains, il fait pourtant avec les moyens du bord. C’est aussi un bouclier pour le président. Il est toujours plus simple de faire sauter un entraineur …